Ce sentiment de stase est amené à la rattraper un soir, dans ce cas qu’elle rentrait du travail, fourbue par une emploi du temps chaque jour encore plus lassant que d’habitude. Thomas était durable sur le divan, consultant pensivement la télévision, précisément tels que il le faisait chaque soir. Emma ressentit une vague de supplice la recouvrir. Elle ne pouvait plus poursuivre ainsi. Les consultations de voyance et ésotérisme lui avaient révélé une vrai agréable : le changement devait être de l’intérieur. Le chemin de vie 7, qu'elle avait appris à connaître, n’était pas seulement un appel à l'introspection, et également à l’action. Emma se souvint alors d'une phrase que la voyante de Maxi Voyance lui avait dite pendant l’un de leurs échanges téléphoniques : ' Les nombres te montrent les besoins, les opportunités, mais ils ne peuvent pas prendre de décisions à ta place. ' Cette réalité la frappa tels que évident. La voyance par téléphone avait averti des aspects de son histoire qu'elle ignorait, mais elle ne pouvait plus continuer à attendre passivement que les signes peuvent changer en prestations. Elle devait se démener. Le soir même, après avoir longtemps ânonné, elle prit une résolution notable. Elle s’assit pas loin de Thomas, qui la regarda avec surprise lorsqu’elle éteignit la télévision. ' on doit parler, ' dit-elle légèrement, mais avec une détermination nouvelle. Thomas la fixa, manifestement confuse par ce ton qu'il ne reconnaissait pas chez elle. Emma sentait son cœur battre en hausse, mais cette fois-ci, elle n’était pas guidée par la phobie. Elle savait que les chiffres, les messages, et les réponses précises grâce à la voyance n’étaient pas là pour lui dire exactement quelle action entreprendre, mais pour l’encourager à être à l'écoute de sa propre parole intérieure. Cette élocution, qu'elle avait étouffée pendant si longtemps, criait désormais aux fins d'être entendue.

La d'arts divinatoires avait assurément ses atouts. Elle offrait une écoute, un savoir-faire sur les chiffres, et une façon de voir extérieure que la isolement ne pouvait lui fournir. Mais ce qui à partir du début avait été un soutien fiable devenait progressivement un fardeau. Emma commença à se ressentir piégée par ce besoin constant de lire, d’interpréter chaque évènementiel à travers le polyèdre de la tarologie et des prédictions. Un jour, après avoir enterré après une ixième consultation avec un diseur de bonne aventure de Maxi Voyance, elle se sentit envahie par un sentiment d’insatisfaction. Cette fois-ci, elle n’avait pas identifié les guidances qu’elle espérait. Au département de la lumière qu’elle attendait, la voyante lui avait parlé de situations transitoire à suivre, de décisions importantes à adopter. Mais aucune de ces prévisions ne semblait véritablement l’aider à avancer. Pour la première fois, elle créa qu’elle était devenue liée non pas des réponses en particulier, mais du sentiment évidemment qu’elles lui apportaient. Cette mentalisation fut importante. Elle se rendit compte qu’elle n’agissait plus par instinct ou par volonté propre, mais qu’elle s’appuyait entièrement sur la voyance par téléphone pour concrétiser chacune de ses décisions. Ses propres pensées, ses désirs, ses conscience avaient été relégués à l’autre plan, éclipsés par les informations des chiffres. Ce constat la troubla extrêmement. Était-elle en train de déprimer, d’abandonner notre pouvoir décisionnel pour ces consultations ? La dépendance à la voyance commençait à frapper d’autres aspects de son histoire. Elle évitait les discussions droits avec ses copains et sa famille, sélectionnant se tourner vers les cartomanciens de Maxi Voyance pour des incitations. Ses périodes hebdomadaires étaient marquées par des moments d’hésitation constante, car chaque nouvelle action voyance par téléphone pas cher était soumise à une confirmation extérieure. Elle avait perdu confiance en sa facilité à adopter des décisions seule, et cette dépendance ne faisait qu’accroître son fermentation. Emma décida à ce moment-là de faire une pause. Ce fut une décision difficile, car elle s’était assez habituée à avoir recours à la d'arts divinatoires qu’elle craignait de se retrouver sans intuitions, sans assurance sur les résultats future. Mais elle connaissait que cette pause était nécessaire. Elle nécessitait de dégrossir sa propre parler, de réapprendre à se demander son avis. Les chiffres avaient été un site internet, mais elle comprit que l'authentique transformation ne pouvait venir inopinément que d’elle-même.